Le 22 février 2004, Ce cher Jean-Marie Le Pen

Le 22 février 2004,

Ce cher Jean-Marie Le Pen passe au journal télévisé. Je serais totalement incapable de vous dire de quel journal télévisé il s'agit, c'était la 1 ou la 2. Bref, je lève la tête du bouquin que je lisais (c'était "La douce empoisonneuse", un roman finlandais) et je vois le chef du Front national qui fait un machiavélique discours à des fanatiques qui l'écoutent. Je remarque d'abord deux choses :

1) La majorité des gens ont dépassé la quarantaine

2) Il n'y a pas grand-monde.

J'ai pu aussi constaté la nullité du dsicours de M. Le Pen et sa manie qu'il avait de dire : "Ah, nous sommes la France d'en bas ! A moi, suivez-moi, vous les persécutés !" Non mais vraiment je me demande comment les gens peuvent avoir des pensées pareilles. Le racisme, ça me paraît hyper démodé comme concept étant donné que maintenant il y a L'Union européenne, l'immigration et tout ça, on voit des gens de partout, partout. Alors les gens racistes, ils peuvent aller jeter leurs théories sur les races et laisser le monde tranquille. Et puis, M. Le Pen, quand vous dîtes en pleurnichant que vous êtes un persécuté, il ne faut quand même pas éxagérer. Ce que j'appelle les persécutés, moi, ce sont les martyres chrétiens, les pauvres petits enfants en Afrique qui n'ont que quelques grains de riz à se mettre sous la dent, les habitants d'Amérique du Sud qui n'ont même pas droit à leurs libertés fondamentales...Enfin bon, on est quand même en France, qui est la 4ème ou 5ème puissance mondiale et on arrive à avoir des partis comme le FN qui émergent et qui sèment des idées révolutionnaires dans l'esprit, ça devient incroyable.

M. Le Pen, je tiens à vous dire que j'ai été incroyablement surprise quand je vous ai vu gagner le premier tour des dernières élections présidentielles. Mais maintenant, j'ai l'impression que vous aurez un peu plus de mal. Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'un parti comme le vôtre sera à la tête de l'Etat.